Fedor Dostoïevski
Cela faisait déjà longtemps que je voulais m'attaquer à ce monstre de la littérature russe, moi qui n’aie eu de contact avec ce genre-là) qu'au moment de passer mon bac (et j'avais adoré Gogol).
J'ai été très troublée et dérangée par ce récit à la première personne où le narrateur revendique haut et fort sa méchanceté, sa saleté et sa haine d'autrui. Il préfère rester cloîtré dans son "sous-sol" intérieur plutôt que de lier le moindre contact sympathique et aimant avec qui que ce soit. Et lorsque cela arrive quand même, il ne l'assume pas et le rejette de la manière la plus vile qu'il soit.
Ce personnage est pathétique, détestable, antipathique... mais c'est justement tous ces défauts qui en font malgré tout un homme attachant, car il transpire de toute cette haine une réelle souffrance, pour laquelle on ne peut avoir que de l'empathie.
Les 15 dernières pages, rédigées par un spécialiste de l'auteur, m'ont aidée à comprendre la souffrance et la beauté de ce texte que malgré tout, je suis ravie d'avoir lu...
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