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Là où brillent les étoiles

Nadia Hashimi

« Mais l’histoire essaiera toujours de s’extirper de sa tombe. Elle ne se soumet à personne, pas même à ses rescapés les plus innocents. Elle s’obstine à être racontée. »

A Kaboul, en Afghanistan, en 1978. La petite Sitara, 10 ans, est la fille d’un des plus proches conseillers du président en place. La famille de l’enfant passe presque plus de temps dans le palais présidentiel que dans sa propre maison. Et c’est dans cette demeure majestueuse qu’ils sont pris sous le feu du coup d’Etat, orchestré par les soviétiques.

Sitara perd ses deux parents et son petit frère, est exfiltrée par un des soldats, soignée puis enfin confiée à une employée de l’ambassade Américaine qui lui fera quitter l’Afghanistan et l’adoptera, usant pour ce faire d’un faux certificat de naissance.

Les péripéties sont nombreuses avant d’atteindre un semblant de sérénité, qui n’est qu’un voile sur la souffrance d’une gamine puis d’une jeune femme qui a tout perdu, y compris son identité. Il ne lui reste des premières années de sa vie que le goût de l’effort, du dépassement de soi, ainsi qu’un objet d’une très grande valeur.

A 40 ans, elle décide de retourner dans son pays natal, à la recherche de sa famille, du lieu de leur sépulture, et de la paix intérieure. Il est temps pour elle de faire place nette pour l’avenir en se confrontant à son passé.


« Nous nous agitons vainement pour des choses insensées (...). Alors que la seule chose pour laquelle il vaille la peine de se battre, c’est un aperçu du paradis dans cette vie. »

Un coup de tête, une belle couverture, le mot Kaboul et l’année 1978. Je n’ai pas été plus loin… Peut-être aurais-je dû y réfléchir à deux fois.

Le sujet est plus qu’intéressant. En apprendre toujours plus sur les rebondissements de l’Histoire, sur les tenants et les aboutissants d’une situation géopolitique et ses conséquences est une des raisons pour lesquelles j’aime tant lire. Mais il y a manière et manière de raconter. Et les récits n’ont pas la même saveur en fonction des mots utilisés, du ton employé, de la profondeur que l’on donne aux faits.


J’ai été à la fois passionnée par l’Histoire et déçue par l’histoire. Comme à mon habitude, je ne me voyais pas abandonner en cours, aussi parce que j’en sais tellement peu sur l’Afghanistan que j’ai vu dans cette lecture une occasion de gagner en connaissance.

Mais la rédaction m’a déplu. Plus que ça même. Je n’ai pas aimé cette rédaction sirupeuse et trop facile. Les erreurs, les répétitions, le point de vue de l’adulte sur l’enfant qu’elle a été

Je décide cependant que j’ai bien fait de m’accrocher et de batailler avec cette écriture qui n’était pas à la hauteur des faits narrés.. J’ai vraiment appris beaucoup et je ne peux que saluer le travail de recherche et de restitution concernant ce pays qui fait peur, et pas forcément pour les bonnes raisons.


« De mes soupirs il pleut des étincelles comme des étoiles.» (sic)

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